Vent – Elée Ferré

« Vent » est une ode subtile à cet élément immatériel qui nous accompagne au quotidien. Par son tracé délicat et maîtrisé, Elée Ferré nous rappelle que l’art peut capturer l’impalpable et transformer l’ordinaire en expérience sensorielle. Un dessin qui respire, et qui nous invite à respirer avec lui.

Collection Grands Espaces
L’élément qui nous côtoie au quotidien, que l’on perçoit, qui nous enveloppe, nous accompagne.
Ode à cette bulle invisible, compagnon de notre vie terrestre. Elée Ferré

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75 x 50 cm

1 450,00

Disponible

Voici une critique du dessin « Vent » d’Elée Ferré, réalisé à l’encre noire sur papier récupéré.


Critique du dessin « Vent » d’Elée Ferré

Encre noire sur papier récupéré – 50 x 75 cm
Collection Grands Espaces

Elée Ferré nous invite avec « Vent » à une immersion dans l’invisible. Ce dessin, d’une simplicité trompeuse, met en scène un réseau de lignes fluides et aériennes, évoquant le souffle du vent, insaisissable et pourtant omniprésent. L’artiste parvient à suggérer un mouvement naturel et organique, oscillant entre la douceur et la puissance, avec une remarquable économie de moyens, un simple stylo à l’encre noire.

L’œuvre illustre parfaitement sa démarche artistique : une recherche sur les tracés, où la répétition du geste engendre une rythmique méditative. Ces lignes, tantôt ondoyantes, tantôt tendues, traduisent l’essence même du vent : sa capacité à nous effleurer comme à nous secouer. La composition, centrée sur une forme circulaire inachevée, semble suspendue dans un vide contemplatif, comme un instant figé dans le flux du temps.

L’utilisation du papier récupéré ajoute une dimension poétique et écologique à l’œuvre. Ce choix confère au dessin une matérialité discrète, une humilité qui renforce le dialogue entre l’éphémère et le durable. Il s’inscrit dans une approche minimaliste où l’artiste, à l’instar de Simone Pheulpin ou Nasser Al Aswadi, explore le rapport entre la trace et la mémoire, entre le geste et la sensation.

Dans ce dessin, le spectateur devient un voyageur, porté par ces ondulations graphiques qui évoquent tantôt les rides de l’eau, tantôt les dunes mouvantes d’un désert balayé par l’air. Le vide qui entoure ces lignes n’est pas un manque, mais un espace de respiration qui permet à chacun d’y projeter sa propre perception du vent, de son rythme et de son passage.

Informations complémentaires

Dimensions 75 × 50 × 1 cm
Année

2022

Cadre

Non

Technique utilisée

Stylo sur papier

Oeuvre originale

Oui

Pièce unique

Oui

Certificat d'authenticité

Oui

Signature

Oui