Azur – Elée Ferré

« Azur » est une invitation à se laisser dériver dans un entre-deux, où l’élément solide devient fluide, où la terre et le ciel se confondent dans un jeu subtil de lignes et de résonances. Un instant suspendu, un souffle de bleu qui nous absorbe et nous transporte.

Collection EnCarré
Ciel ou terre, il semblerait que parfois tout est similaire, identique, il suffit de s’allonger et de regarder le ciel pour plonger dans les profondeurs célestes. Des vibrations se dessinent si la lumière ne nous éblouit pas, des heures de mouvements doux qui étourdissent malgré tout. Elée Ferré

25 x 25 cm

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200,00

Disponible

Critique de « Azur » d’Elée Ferré

Encre azur sur papier récupéré – marges blanches
Collection EnCarré

Avec « Azur », Elée Ferré nous invite à une contemplation où la distinction entre ciel et terre s’efface. L’œuvre semble suspendue entre ces deux dimensions, oscillant entre une profondeur minérale et une immensité aérienne. Tout est question de perception : un sol strié ou un ciel parcouru d’ondes ? L’ambiguïté demeure, laissant au spectateur le soin de choisir son regard.

Le tracé, appliqué au stylo dans une encre azur délicate, déroule un réseau de lignes souples et continues qui structurent l’espace sans jamais le figer. Ces ondulations évoquent aussi bien des reliefs terrestres que les vibrations subtiles de l’air. Comme dans un mirage, le motif semble en perpétuel mouvement, animé par une force silencieuse et diffuse.

L’ajout de marges blanches accentue cette impression d’immensité et de flottaison. Le dessin ne s’étend pas jusqu’aux bords du papier, mais s’encadre dans un espace ouvert, comme s’il contenait en lui-même une expansion latente. Cette respiration dans la composition renforce la sensation de calme et de contemplation.

L’œuvre évoque ces moments où, allongé sous un ciel d’été, le regard plonge dans les hauteurs jusqu’à s’y perdre. Si l’on ne se laisse pas éblouir par la lumière, on perçoit alors les vibrations de l’air, les oscillations infimes qui trahissent la présence du vent ou le passage d’un nuage. Ces heures de douceur finissent pourtant par étourdir, par absorber celui qui les observe trop longtemps.

Le choix du papier récupéré s’inscrit dans la continuité du travail d’Elée Ferré, conférant à l’œuvre une matérialité discrète, où l’imperfection du support dialogue avec la finesse du tracé. L’artiste nous rappelle que l’art est aussi un territoire mouvant, un espace de réinterprétation permanente.

Informations complémentaires

Dimensions 25 × 25 × 1 cm
Année

2022

Cadre

Non

Taille

Petite

Technique utilisée

Stylo sur papier

Oeuvre originale

Oui

Pièce unique

Oui

Certificat d'authenticité

Oui

Signature

Oui