La pratique qui associe sophrologie et art thérapie aide à retrouver une forme d’harmonie et d’équilibre. Elle favorise une meilleure connaissance de soi, indispensable pour progresser dans la vie. Sophrologie et art-thérapie canalisent la libération des émotions et des tensions internes. L’art, par sa puissance intrinsèque, bouscule émotionnellement et parfois provoque. C’est un ferment créatif pour l’esprit.
Nous voyons ainsi que la sophrologie et l’art-thérapie sont complémentaires. La créativité amène une approche plus ludique. En privilégiant le lâcher-prise, l’activité artistique permet de se focaliser sur le positif de sa vie. Elle peut renforcer un arsenal déjà utilisé en sophrologie pour améliorer la confiance en soi.
Certains thérapeutes les associent pour un résultat plus complet sur les troubles psychiques. Ils partent du principe que positiver le corps et l’esprit a une répercussion importante sur la personne dans son ensemble. Dans la pratique, l’utilisation de l’art consolide l’expression des émotions qui sont souvent difficiles à exprimer.
La sophrologie agit sur l’harmonie du corps et de l’esprit. De plus, elle permet d’encadrer des situations délicates par une meilleure conscience de soi.
L’art-thérapie aide à s’exprimer sans les mots. Ce sont les images, les couleurs et les formes qui deviennent un vecteur de l’inconscient ou de l’indicible. Cette discipline développe la créativité, qui reste un puissant levier sur le psychisme.
Depuis peu, la sophrologie et l’art-thérapie s’installent dans les milieux professionnels. Un des problèmes maintenant bien définis au travail est le stress. C’est un facteur de tensions dans l’entreprise. Iil est à l’origine de nombreuses pathologies. La plus significative est le » burn-out.” D’un point de vue économique, elle serait à l’origine de pertes de compétitivité notables.
Une personne heureuse et épanouie dans son travail est créative et efficace. Des chefs d’entreprises l’ont compris et accordent beaucoup d’importance au bien-être de leurs employés.
Du coaching fondé sur les techniques de la sophrologie avec des séquences de créatives (musique et peinture) est utilisé depuis longtemps dans les pays anglo-saxons. Ils font leur apparition depuis quelques années France.
Les techniques sont adaptées à l’entreprise et utilisées pour améliorer la qualité de vie au travail et prévenir les risques psychosociaux (Prévention des Risques Psycho-Sociaux — PRPS). Par ailleurs, elles permettent aux cadres et aux salariés de se projeter dans l’avenir avec plus de confiance et de sérénité. Plusieurs techniques artistiques peuvent être utilisées à ces fins, mais les plus courantes sont la peinture, le dessin, le collage et le modelage.
Cette association de la sophrologie et de l’art-thérapie est de plus en plus employée dans le secteur hospitalier. Les techniques sont régulièrement utilisées en complément de traitements lourds, notamment en cancérologie. Le but est de mieux faire supporter la douleur et la maladie aux patients. Le moral est essentiel pour la guérison et ces méthodes alternatives offrent une prise en charge plus complète, particulièrement s’agissant des enfants.
En établissement psychiatrique
En psychiatrie, la sophrologie est un bon moyen de créer une communication avec des patients. Le cadre paraît simple et clair. Il offre de la souplesse pour aider le sujet à exprimer ses émotions. Par l’adjonction de la pratique artistique, le plaisir de créer vient consolider l’estime de soi du malade. C’est une excellente introduction aux techniques traditionnelles de psychothérapie.
En pédopsychiatrie, la problématique est un peu différente, car le but est d’accompagner d’une manière positive le développement de l’enfant et de l’adolescent. Dans cette optique, la sophrologie vise à mettre en retrait les pathologies et les troubles apparents pour s’intéresser prioritairement à la personne. Malgré la maladie, chaque enfant se construit comme un autre enfant. La création artistique alliée à des exercices de sophrologie incite les enfants à s’extérioriser. C’est particulièrement important pour ceux qui sont enfermés dans le silence suite à des troubles du langage, de l’autisme ou un vécu traumatique.
Regarder une œuvre d’art dans un contexte de relaxation agit sur la santé physique et mentale. Des effets physiologiques opèrent. Notre équilibre hormonal est modifié. Le taux de cortisol générateur de stress baisse quand celui de la sérotonine augmente. Il en résulte un bien-être immédiat.
En 2018, certains médecins canadiens ont pu prescrire des visites de musées à leurs patients souffrant de dépression. C’est devenu une pratique reconnue dans ce pays.
En février 2019, Fabienne Ladet propose une expérience similaire et fait entrer la sophrologie au musée.
La sophrologue organise tous les mois, au musée Anne de Beaujeu, à Moulins, une séance d’une heure. Les participants sont guidés afin de laisser leur regard imprégner leur être tout entier. C’est un moment d’introspection orientée vers leur histoire, leur émotion très personnelle. C’est une forme de méditation dont l’art est un déclencheur de pleine conscience. Il ne s’agit plus simplement de voir un tableau comme externe à soi, mais comme un vecteur de sa propre conscience. C’est un excellent exercice pour une bonne pratique de la sophrologie.
Ainsi, on commence juste à prendre conscience de la puissance de l’art dans l’accompagnement psychologique des personnes. Pour qui désire approfondir son rapport à lui-même et aux autres, l’art, allié à cette technique d’introspection, est une voie royale pour une recherche du bien-être.
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