CHIMÈRE N°14 – Louis Vairel
Une œuvre qui interpelle et émerveille :
Avec « Chimère 14 Louis Vairel trouble le spectateur tout en le fascinant. L’apparition d’un phalanger volant géant au cœur d’un décor urbain ordinaire invite à une réflexion sur notre rapport à la nature et sur la manière dont nous avons l’habitude de la concevoir dans nos vies modernes. Ce tableau, à la fois réaliste et surréaliste, démontre une grande finesse technique et une profondeur conceptuelle, rendant cette « chimère » aussi captivante qu’énigmatique.
100 x 100 cm
Explorez la collection de l’artiste Louis Vairel et entrez dans son univers pictural original et étonnant de créativité.
2 800,00€
Chimère 14 (Le Phalanger volant) de Louis Vairel : Une nature géante au cœur de l’urbain
Un décor urbain ordinaire perturbé par une figure animale démesurée :
Dans « Chimère 14, Louis Vairel joue une fois encore sur le contraste entre un environnement humain banal et l’intrusion d’une créature animale surdimensionnée. La scène est ancrée dans une cour urbaine classique : des bâtiments en briques, des arbres modestes, des escaliers en métal, et des éléments typiques de l’arrière-cour citadine. Cependant, derrière un mur, une énorme tête de phalanger volant surgit, ses grands yeux noirs emplis de curiosité et d’étrangeté. Cette intrusion démesurée de la faune dans un environnement humain confère à la composition un effet surréaliste et fascinant.
Un regard curieux et presque inquiétant :
L’attention est immédiatement captée par le phalanger volant, dont les yeux disproportionnés sont emblématiques de son espèce. Ces yeux, typiques des créatures nocturnes, semblent scruter la scène avec intensité, introduisant une dualité entre innocence et étrangeté. Le regard de l’animal semble adresser une question silencieuse au spectateur : pourquoi est-il là, et que fait-il dans cet univers qui n’est pas le sien ? Ce regard captivant établit une connexion directe entre l’œuvre et le spectateur, le plaçant face à l’incongruité et à l’émerveillement de cette rencontre inattendue.
Une tension entre nature et urbanité :
Le contraste entre la nature, représentée par le phalanger et l’arbre en arrière-plan, et le paysage urbain ordinaire est central dans l’œuvre. Les bâtiments rigides et les structures humaines, souvent synonymes de contrôle et de rationalité, sont ici bouleversés par l’apparition d’un animal trop grand pour son espace. Cette confrontation entre le sauvage et l’artificiel pousse à réfléchir sur notre relation à la nature, qui reste généralement cantonnée à un second plan dans nos vies modernes, mais qui peut surgir et s’imposer de manière inattendue.
Une maîtrise technique impeccable :
L’usage de l’acrylique sur cette toile vernie témoigne de la maîtrise technique de Louis Vairel. Chaque détail du décor urbain, des briques des murs jusqu’à la texture des poubelles, est peint avec une précision extrême. Le pelage doux et soyeux du phalanger volant, ainsi que la brillance de ses grands yeux noirs, introduisent un réalisme saisissant qui renforce l’effet d’intrusion surréaliste. La lumière naturelle, omniprésente, éclaire la scène de manière subtile, accentuant l’impression d’un instant figé dans le temps.
Un dialogue sur la coexistence :
La présence disproportionnée de l’animal dans cet espace urbain pourrait être interprétée comme une réflexion sur la coexistence entre l’homme et la nature. En amplifiant ses dimensions, Louis Vairel inverse nos représentations habituelles. Cela pourrait être vu comme un rappel de l’importance de la nature, souvent négligée ou marginalisée dans les espaces urbains modernes.
Informations complémentaires
Dimensions | 100 × 100 × 5 cm |
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Année | 2024 |
Cadre | Non |
Technique utilisée | Acrylique sur toile |
Oeuvre originale | Oui |
Pièce unique | Oui |
Certificat d'authenticité | Oui |
Signature | Oui |