Eau Végétale – Elée Ferré
« Eau Végétale » est une parenthèse où tout semble apaisé, un lieu où les idées, les courants et les mouvements cohabitent sans heurt. L’œuvre nous invite à ralentir, à observer les chemins invisibles qui nous parcourent, à prendre conscience des rythmes silencieux qui nous animent. Une cartographie intérieure où la pensée devient un fleuve et la contemplation une immersion.
Collection JeBulle
Est-ce que les ondes font de tels dessins ? La circulation est telle si dense de nos neurones à nos organes ? Quels courants font naître nos idées, nos réflexions, nos pensées ?
Ici, c’est, semble-t-il fluide, paisible, dans une bulle-parenthèse. Elée Ferré
23 x 23 cm
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135,00€
Critique de « Eau Végétale » d’Elée Ferré
Encre verte ortie appliquée à la plume sur papier récupéré
Collection JeBulle
Dans « Eau Végétale », Elée Ferré nous invite à explorer un territoire fluide où le visible et l’invisible s’entrelacent. L’œuvre, dessinée avec une encre verte ortie appliquée à la plume, semble capturer un phénomène organique et immatériel, une circulation subtile entre l’eau et la pensée.
Le motif, contenu dans une forme circulaire, évoque une bulle en suspension, un espace clos où des courants souples et ondulants se déploient sans heurt. L’ensemble offre une sensation d’équilibre, une respiration dans laquelle le regard peut plonger. Ces lignes, d’une finesse presque hypnotique, suggèrent le réseau complexe des ondes aquatiques et celui de notre propre système neuronal.
Le dessin pose une question fascinante : est-ce que les flux qui nous traversent, qu’ils soient aquatiques ou cérébraux, laissent réellement de telles empreintes ? La densité des courbes, leur manière de se superposer sans se heurter, donne l’impression d’un mouvement souple et continu, comme une pensée en train de naître et de se propager.
L’utilisation de l’encre verte ortie, couleur directement issue du végétal, renforce cette impression d’un dialogue entre la nature et l’esprit. Le tracé n’est pas qu’une représentation graphique, il devient une matière vivante, un élément qui rappelle que nous sommes faits des mêmes fluides que l’eau qui façonne les paysages.
Le choix du papier récupéré inscrit l’œuvre dans une réflexion plus large sur le cycle des matières et leur réutilisation. Rien ne se perd, tout se transforme, et ce support, par sa nature imparfaite, dialogue avec la douceur maîtrisée du trait.
Informations complémentaires
Dimensions | 23 × 23 × 1 cm |
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Année | 2023 |
Cadre | Non |
Technique utilisée | Stylo sur papier |
Oeuvre originale | Oui |
Pièce unique | Oui |
Certificat d'authenticité | Oui |
Signature | Oui |