De la morale antique jusqu’à la psychologie occidentale, la connaissance de soi reste une préoccupation permanente. Prendre conscience de ce qui nous entoure est le fondement de la découverte d’un autre soi. Pour mieux interagir avec notre environnement et évoluer en harmonie avec notre personnalité, la confiance en soi est primordiale. En résumé, la connaissance de soi participe à un art de vivre. S’il existe un domaine qui peut nous être profitable dans cette quête, c’est bien celui de l’art. L’ensemble des actions positives que l’art provoque sur la réalité humaine place la création artistique sur une dimension émotionnelle de notre conscience du monde. Et cela depuis des millénaires. L’art, par son langage universel, participe au bien-être et peut nous aider à mieux nous connaître. Une œuvre est en général un fort vecteur d’émotion. Encore faut-il la regarder en pleine conscience. Se percevoir plus finement et en toute liberté nous permet de définir des objectifs personnels cohérents. C’est un des nombreux bienfaits que la pratique de la connaissance de soi nous dispense. Un être éclairé sur lui-même conserve intactes ses valeurs, sa pensée et sa personnalité, tout en restant bienveillant à son propre égard.
En psychologie, le concept de soi a un rapport avec la connaissance de qui nous sommes. Il englobe toutes nos pensées et nos sentiments sur nous-mêmes, physiquement, personnellement et surtout socialement.
De quelle manière nous comportons-nous ? Des conceptions et des habitudes mènent nos actions depuis la petite enfance et l’adolescence. Pourtant, le concept de soi continue de se former et de changer au fil du temps à mesure que nous en apprenons davantage sur nous-mêmes.
Penser ce que l’on vit est la faculté que l’on appelle la conscience. C’est se penser soi-même. En psychologie, le concept de conscience a trois valeurs principales :
On peut donc imaginer que la conscience de soi équivaut à une connaissance de soi.
Or, ce n’est pas évident, car savoir que l’on existe ne présuppose pas de bien se connaître. Autrement dit, se sentir vivre n’est pas comprendre ce que l’on vit.
Il paraît essentiel, pour ne pas s’égarer dans la vie, de prendre du recul par rapport à nos actions et nos discours, afin de mieux en comprendre les mécanismes qui entrent en jeu.
Rester dans l’ignorance de notre démarche intérieure en vue d’une meilleure connaissance de soi limite nos capacités d’élargir notre esprit. Cela conduit souvent à un enfermement mental qui peut nous faire prendre des décisions hasardeuses.
Dans son livre phare « Discours de la méthode — 1637) René Descartes exprime que la conscience est comme “la Terre-Natale de la vérité”. À partir de sa déduction “Je pense, donc je suis”, le penseur établit le premier principe de sa philosophie. Partant de ce précepte, il ouvre une nouvelle voie sur la perception de ce qui est vécu.
C’est de la perception d’un réel que surgissent des pensées, des désirs et des émotions, qui permettent de s’observer soi-même et de mieux comprendre sa personnalité.
Dans une culture occidentale, dont un des moteurs principaux est la culpabilisation, il est fréquent de se dévaloriser. À l’inverse, cultiver la modestie est très mal perçu par nos contemporains, qui y voient une faiblesse de caractère.
En réalité, les cultures occidentales ont occulté ce problème fondamental pour chacun, qui est de bien se situer dans notre environnement. La volonté dominatrice sur les autres est profondément ancrée dans nos modes de fonctionnement. La compétition est même poussée à son paroxysme de nos jours.
Dans ces conditions, il est compliqué de bien se comprendre, indépendamment de la pression sociale. La connaissance de soi devient un enjeu civilisationnel et l’art pourrait bien être une planche de salut pour qui souhaiterait mieux se connaître.
Avant de voir comment l’art peut agir sur notre conscience et provoquer une thérapie de l’esprit, il convient de comprendre que la volonté de se connaître est sujette à des ambiguïtés.
Comment avoir une idée objective de soi en étant juge et partie ? Telle est la question fondamentale. Il paraît naturel d’analyser ses actes et ses conceptions à la lumière de ce que l’on souhaiterait devenir, et non de ce que nous pensons être. L’amour-propre nous éloigne de l’objectivité.
La maxime “Connais-toi toi-même et tu connaîtras l’univers et les dieux” était inscrite sur le fronton du temple de Delphes en Grèce Antique. Platon, puis Aristote et Socrate, plaçaient la connaissance de soi comme un préalable à toutes les autres connaissances. Ce thème est abordé en philosophie depuis deux mille ans jusqu’à nos jours. L’homme doit se connaître avant d’apprendre du monde. Pour que notre vie ne soit pas qu’une illusion stérile, nous devons développer les outils qui permettent, par un travail sur soi, de trouver notre ligne de conduite personnelle.
S’il est une chose évidente, c’est que nous vivons en compagnie de nous-mêmes. La cohabitation est parfois difficile. Pris par nos activités, notre travail et la relation familiale, nous perdons de vue que se connaître est un objectif personnel majeur si nous voulons mieux vivre.
Depuis l’enfance, notre éducation et les événements que nous traversons modèlent notre personnalité. Il en découle un code très personnel de comportements, que nous considérons comme la normalité.
Encourager la confiance et l’estime de soi devrait être la préoccupation première des parents vis-à-vis de leurs enfants.
Ces deux valeurs sont des moteurs puissants pour un bon développement personnel au cours de la vie.
Que ce soit dans les relations que nous entretenons dans le monde du travail ou de manière anonyme lors de notre vie quotidienne, la confiance est un outil majeur de réussite.
Pour nous faire confiance, apprenons à nous connaître.
La philosophie et la littérature peuvent nous aider, car par nature, elles explorent l’âme de l’homme. Depuis peu, on voit apparaître du coaching en ce sens : développement personnel, pleine conscience, méditation. La connaissance de soi fait recette et apparaît comme l’outil principal pour réussir ses projets et atteindre ses objectifs.
Des méthodes et des formations diverses utilisent les nouvelles connaissances en psychologie sur ce thème.
En réalité, mieux se connaître se pratique depuis toujours d’une façon naturelle, dans l’interaction que nous avons avec les autres. Nous savons intuitivement comment nous comporter et participer au monde qui nous entoure. Les expériences nous ramènent à nos limites. Avoir des outils que l’on s’est forgés soi-même est une satisfaction. C’est un bon début pour améliorer son estime de soi et conforter ses valeurs.
La question est de savoir si nous acceptons ou non cette réalité et les émotions qui vont avec, pour pouvoir modifier notre comportement suivant une ligne que l’on s’est fixée.
Bien se connaître est souvent illusoire ! Nous agissons la plupart du temps sans avoir pleinement conscience de ce qui nous motive.
Pourtant, dans notre univers personnel, nous restons seuls juges de nous-mêmes. À chacun ses travers et ses maniaqueries.
De plus, nous travestissons fréquemment la réalité pour garder intacte notre estime de soi.
Notre esprit s’arrange aisément avec la vérité et, généralement, nous inventons des fausses réponses aux questions que nous pose la vie.
On croit à des faits non vérifiables, on imagine des situations qui n’existent pas.
Tout cela nous éloigne d’une perception objective du monde. Ce ne sont pas quelques exercices d’introspection qui peuvent véritablement changer la donne.
Sommes-nous pour autant inconscients de nous, de nos actions, et du monde qui nous entoure ? Certainement pas ! Il est toujours possible de se poser les bonnes questions.
Un aspect essentiel pour garder un esprit critique est d’apprendre à écouter nos proches en qui nous avons pleine confiance. Puis, d’analyser le résultat de nos actions, au regard de ce qui nous est dit. Il n’y a qu’un effet miroir qui nous permette de nous regarder en face.
L’essentiel est de continuer à découvrir.
Il est possible de suivre une formation pour vous aider à acquérir de bonnes pratiques d’introspection.
Chaque formation en développement personnel ou en pleine conscience est en mesure de vous apporter une aide dans vos objectifs, afin d’en apprendre encore plus sur vous.
Conserver ses valeurs personnelles et une conception singulière de la vie est primordial pour ne pas se perdre. Certaines personnes trop influençables peuvent tomber dans des mouvements plus ou moins sectaires. L’objectif de mieux se connaître se transforme alors en endoctrinement.
Analyser nos comportements au plus proche de ce que nous percevons est sans doute un travail indispensable pour un esprit libre. Pour autant, il serait dangereux de classer nos comportements comme bons ou mauvais, car tout est histoire de circonstances et de réflexion. Le bon sens devrait toujours nous guider.
Seule la considération de soi dans le respect des autres devrait nous conduire à analyser nos idées et nos comportements.
Voici en résumé quelques aspects bénéfiques d’un travail personnel sur sa conscience.
Les artistes qui touchent le public sont des traducteurs d’émotions. Nous partageons tous, avec l’art, un langage symbolique primitif qui a façonné les cultures humaines, de l’aborigène d’Australie aux peuples d’Afrique ou d’Europe.
L’art participe à créer des émotions qui se renouvellent au fil du temps. Les modes esthétiques changent suivant les époques, mais il reste toujours une base qui nous est familière.
Les artistes contemporains, comme leurs prédécesseurs, continuent à utiliser ce langage intuitif qui parle à notre sensibilité.
Un tableau est un miroir dans lequel chacun y voit des parcelles de son histoire. Figuratif ou abstrait, peu importe, une œuvre est un support au rêve et à l’identification.
La première tâche est d’accepter d’entrer dans l’univers de l’artiste, d’essayer de comprendre que son langage esthétique peut être en adéquation avec nos émotions. Nous faisons trop souvent référence à une conception apprise du beau.
Ainsi, l’art abstrait a longtemps été dédaigné par les détenteurs de la vérité qui nous disent ce qui est acceptable ou pas en matière d’esthétique. Un des secrets de la connaissance de soi est de s’éloigner des conceptions qui définissent ce qui est correct de ce qui ne l’est pas.
L’objectif premier est de se laisser envahir, en regardant l’œuvre, par nos perceptions et nos émotions. Nous aurons alors matière à nous situer comme personne à la pensée libre, pour mieux comprendre ce qui nous touche.
L’exercice n’est pas si simple que cela, car nous sommes fortement influencés par nos éducations et nombre d’idées reçues. Pourtant, cela vaut vraiment la peine d’essayer.
Pourquoi ne pas utiliser du coaching artistique ?
Ou bien pourquoi ne pas se lancer dans une formation artistique ou pratiquer des exercices accompagnés par un thérapeute ?
Faites un test, lors d’une exposition ou dans un musée : laissez votre esprit vagabonder devant une œuvre. Si vous êtes honnête vis-à-vis de vos perceptions, il y aura certainement un détail qui vous parlera intimement.
Pour certains, l’art n’a pas grand intérêt. Du pur superflu. Jusqu’à ce que la science s’en mêle et mette à mal ces idées reçues !
Si l’art fait partie intégrante des civilisations humaines depuis 30 000 ans, ce n’est pas le fruit du hasard : l’art nous fait du bien.
Art4You vous invite à explorer les liens entre l’art et le bien-être au travers d’une sélection d’œuvres !
Peindre est un bon moyen de se déconnecter de nos soucis. C’est aussi une expérience utile si l’on désire connaître ses limites.
Nous avons trop tendance à nous imaginer que tout est à notre portée, qu’il suffit d’apprendre pour faire. Si ce principe fonctionne bien dans la vie de tous les jours et dans sa vie professionnelle, l’art, lui, ne fonctionne pas comme cela. Il demande un engagement de l’esprit qui nous confronte à nous-mêmes. C’est donc un bon moyen de commencer un travail de pleine conscience. Il faut laisser parler sa créativité et prendre du temps pour soi.
La pleine conscience est une très ancienne pratique ancestrale qui nous guide vers une déconnexion des sensations parasites, pour vivre pleinement le moment présent.
En effet, notre esprit est souvent accaparé par des pensées qui se bousculent et nous empêchent de sentir le présent. Le rythme de la vie contemporaine nous occulte généralement ce qui est important, au moment où nous le vivons. Les comportements de stress provoquent des tensions comme l’irritabilité, des problèmes relationnels, une difficulté à se concentrer, des troubles du sommeil, de la fatigue, etc.
Si vous ressentez le besoin de retrouver un meilleur contact avec le présent et la réalité, la pleine conscience est une pratique qui peut vous apporter de nombreux bénéfices.
Avez-vous déjà médité ?
Le nombre de personnes qui pratiquent la méditation augmente d’année en année, et il semble maintenant que plus de 500 millions de personnes dans le monde le font. Il existe de nombreuses méthodes de méditation. La méditation avec de l’art est une de ces méthodes.
De nombreuses disciplines mènent à une meilleure connaissance de soi. Dans les pays occidentaux, mieux se connaître est devenu un objectif pour beaucoup de personnes.
En réalité, l’humanité ne fait que découvrir ce que des civilisations anciennes avaient développé pendant des siècles.
En Inde, en Chine, en Europe et dans toutes les parties du monde, les humains ont toujours eu la préoccupation de sonder l’âme humaine. Autrefois, ces recherches étaient surtout pratiquées par les religieux, sorciers ou chamanes.
Nous sommes les héritiers de cette connaissance. La science confirme désormais les bienfaits de la méditation et nous aide à développer de nouvelles techniques.
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