Water Fall – Adib Fattal

« Water Fall » d’Adib Fattal, un dessin de 35 x 52 cm réalisé avec des acid free marker, est une composition vivante et onirique qui capture une vision utopique d’un monde en harmonie avec la nature. Dans cette œuvre, Fattal utilise son style caractéristique, mélangeant des éléments de l’art primitif et de la fantaisie, pour représenter une cascade abondante au cœur d’un paysage luxuriant et animé.

La cascade, thème central de l’œuvre, est stylisée de manière à évoquer non seulement le mouvement de l’eau, mais aussi sa vitalité et sa connexion symbolique avec la vie. Les chutes d’eau, dessinées avec des lignes nettes se déversent dans des bassins entourés de végétation foisonnante. Ces bassins sont bordés de plantes exotiques, de fleurs et de feuillages colorés qui renforcent le sentiment d’abondance et de fertilité.

Comme dans beaucoup de ses œuvres, Adib Fattal introduit de petits personnages et des scènes de vie quotidienne qui semblent intégrés à la nature environnante. On peut imaginer des hommes, des femmes, et des enfants interagissant avec leur environnement, vivant en symbiose avec cet écosystème paradisiaque. Ces personnages, souvent stylisés et minimalistes, sont dessinés de manière à illustrer la simplicité et la joie de la vie communautaire.

Les couleurs vives utilisées — bleu, vert, rouge, jaune — apportent une énergie visuelle intense qui évoque la joie et l’optimisme. Chaque élément du dessin est soigneusement placé pour créer une harmonie visuelle et symbolique, où la nature et l’humanité coexistent paisiblement. Les motifs répétitifs et les formes stylisées rappellent des miniatures persanes ou des broderies traditionnelles, des influences qu’Adib Fattal intègre pour enrichir son œuvre et lui donner une touche de diversité culturelle.

Le style, dans « Water Fall » est également marqué par une perspective naïve et sans profondeur réaliste, ce qui ajoute à l’aspect fantaisiste et rêveur de la scène. En éliminant les ombres et les volumes, il crée un espace visuel où chaque élément est vu dans sa pureté, sans hiérarchie, rappelant l’innocence d’un regard d’enfant.